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Tractations diplomatiques au Soudan du Sud pour éviter une escalade

L'Etat d'Unity est actuellement divisé entre les forces de la SPLA, dont un soldat est ici photographié à Juba, et celles des rebelles. [Goran Tomasevic]
L'Etat d'Unity est actuellement divisé entre les forces de la SPLA, dont un soldat est ici photographié à Juba, et celles des rebelles. - [Goran Tomasevic]
La communauté internationale tente d'éviter une extension de la guerre civile qui menace le Soudan du Sud, où les combats se poursuivent entre armée et rebelles.

Au Soudan du Sud, le plus jeune Etat de la planète, la rébellion menée par l'ancien vice-président Riek Machar contrôle en partie l'Etat-clé d'Unity, qui concentre les ressources pétrolières du pays.

Selon un responsable local, les rues de la capitale de la région sont encore jonchées de cadavres depuis la chute de la ville, provoquée par la défection d'un commandant de l'armée régulière sud-soudanaise.

Les installations et les exportations pétrolières, vitales pour l'économie du pays dont elles assurent 95% des revenus, ne seraient cependant pas affectées par les combats, a assuré l'ambassadeur sud-soudanais à Khartoum.

Appels à la fin des combats

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki Moon et le président américain Barack Obama sont intervenus pour demander la fin des combats.

Donald Booth, l'émissaire américain pour le Soudan et le Soudan du Sud, était attendu dimanche soir à Juba. Washington a été le principal soutien de la jeune nation depuis son indépendance en 2011.

afp/mre

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Evacuations d'étrangers

Washington a annoncé dimanche avoir évacué avec l'ONU des Américains et d'autres étrangers de Bor, où une opération similaire avait été annulée la veille quand des appareils américains avaient essuyé des tirs et que quatre soldats américains avaient été blessés.

Les sociétés pétrolières ont aussi commencé à faire sortir leur personnel du pays.

Le CICR alarmé

Le Comité international de la Croix-Rouge s'est "alarmé" dimanche des violences contre les civils, son représentant à Juba, Melker Mabeck, dénonçant des "meurtres" et des "mauvais traitements" des deux côtés.

Dans la seule capitale du pays, Juba, les combats ont fait au moins 500 morts et on compte plusieurs dizaines de milliers de personnes déplacées à travers le pays, selon un bilan très partiel.