L'air grave, le pape François a célébré mardi Noël pour la première fois en tant que chef spirituel des 1,2 milliard de catholiques. Dans son homélie, consacrée au thème du choix nécessaire entre l'ombre et la lumière, il a pressé les fidèles de se défaire de leur orgueil pour s'ouvrir à Dieu et à leurs semblables.
La basilique Saint-Pierre était remplie de 10'000 personnes venues assister à la messe. De nombreuses autres ont regardé la cérémonie sur des écrans sur la place.
Le pontife argentin a célébré une messe de moins de deux heures, classique, avec de nombreux chants. Elle s'est terminée bien avant minuit.
Grandes attentes
Le pape, qui a concélébré la messe avec plus de 300 cardinaux, évêques et prêtres, a en outre assuré mardi que les "marginalisés" sont les premiers à comprendre le message chrétien.
Neuf mois et demi après l'élection de Jorge Mario Bergoglio en tant que 265e successeur de l'apôtre Pierre, l'attente était grande sur les mots qu'allait dire le pape pour cette grande fête religieuse.
afp/mre/gchi
Prières pour la paix à Bethléem
A Bethléem, le patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal, la plus haute autorité catholique romaine en Terre sainte, devait appeler à une "solution juste et équitable" au conflit israélo-palestinien et à la réconciliation au Moyen-Orient, dans son homélie de Noël.
"O divin Enfant, Dieu de bonté et de miséricorde, jette un regard de bonté sur la Terre sainte et nos peuples qui vivent en Palestine, en Israël et Jordanie et sur tous les peuples du Moyen-Orient. Donne-leur tous la réconciliation pour qu'ils deviennent tous frères - fils d'un seul Père", devait implorer Mgr Twal.
Le prélat devait rappeler aussi dans son homélie "tous les drames de l'humanité sur les cinq continents: des guerres civiles en Afrique au typhon aux Philippines, en passant par la situation difficile en Egypte et en Irak et la tragédie syrienne".