Nadejda Tolokonnikova, une des deux jeunes femmes du groupe contestataire russe Pussy Riot libérées cette semaine, a dit vouloir "chasser" le président Vladimir Poutine du pouvoir. "Nous n'avons pas changé de position", a-t-elle déclaré lors de sa première conférence de presse depuis sa libération.
"Nous voudrions continuer à faire ce pour quoi on nous a mises en prison. Nous voulons comme auparavant le chasser", a-t-elle martelé aux côtés de Maria Alekhina, l'autre membre du groupe contestataire amnistiée lundi.
Khodorovski en tant que président idéal
Interrogées sur la personne qu'elles aimeraient voir à la présidence, Nadejda Tolokonnikova a répondu: "J'aimerais beaucoup inviter Mikhaïl Borissovitch (Khodorkovski) à ce poste". "Je suis solidaire avec cela", a abondé Maria Alekhina.
Les deux jeunes femmes, condamnées en août 2012 pour avoir chanté une prière "anti-Poutine" dans la cathédrale Saint-Sauveur de Moscou, ont été remises en liberté lundi après avoir été amnistiées en vertu d'une loi approuvée par le Parlement russe la semaine dernière. Elles devaient initialement sortir de détention en mars 2014.
ats/asch