Le gouvernement irakien a perdu le contrôle de Fallouja, tombée aux mains de combattants liés à Al-Qaïda, rappelant les années où l'insurrection a infligé de lourdes pertes aux forces américaines dans cette ville.
Aucun bilan global des violences de la semaine à Fallouja, à 60 km à l'ouest de Bagdad, ou à Ramadi, à 50 km plus à l'ouest, n'était disponible, mais des responsables ont fait état de 103 morts vendredi, dont 32 civils, et de 65 morts samedi, dont 55 combattants liés à Al-Qaïda.
Camp protestataire démantelé
"Nous ne céderons pas tant que nous n'aurons pas vaincu tous les groupes terroristes et sauvé notre peuple à Anbar", a assuré le Premier ministre Nouri al-Maliki, selon des propos rapportés par la télévision d'Etat Iraqiya.
Les combats ont été déclenchés lundi par le démantèlement d'un camp de protestataires anti-gouvernementaux dans la province d'Al-Anbar, bastion sunnite hostile à Nouri al- Maliki, un chiite accusé d'accaparer le pouvoir et de marginaliser les sunnites.
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