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Dieudonné abandonne son spectacle interdit au profit d'un autre

La venue de l'humoriste Dieudonné à Nyon n'est plus aussi certaine. [EPA/Keystone - Mohamed Messara]
Le nouveau spectacle de Dieudonné comportera de la danse, de la musique, du mime et "même quelques mouvements de taï-chi, (…) s'inspirant de mythes ancestraux et de croyances primitives". - [EPA/Keystone - Mohamed Messara]
L'humoriste renonce à jouer son one-man-show "Le Mur", interdit par les autorités françaises pour ses propos antisémites. Il a toutefois annoncé samedi qu'il le remplaçait par un autre spectacle.

Alors que le tribunal administratif d'Orléans a confirmé samedi l'annulation du spectacle de Dieudonné qui devait avoir lieu dans la soirée au Zénith de la ville, les avocats de l'humoriste ont annoncé que l'humoriste abandonnait "définitivement" son one-man-show au profit d'un autre spectacle à "la thématique différente".

Le très controversé comique comptait même donner samedi à 14 heures son nouveau spectacle, Asu Zoa dans son théâtre parisien de la Main d'Or, en dépit d'un arrêté d'interdiction pris vendredi par la préfecture de police de Paris. Mais la représentation n'a pas eu lieu, les environs du théâtre étant bouclés par les forces de l'ordre.

Danse, musique, mime, taï-chi...

La décision de Dieudonné de se "conformer à la loi" a été consignée dans un procès-verbal établi par des policiers venus lui signifier l'interdiction de son spectacle.

Dieudonné décrit Asu Zoa comme un spectacle "de danse et de musique, de mime et même de quelques mouvements de taï-chi, (…) s'inspirant de mythes ancestraux et de croyances primitives".

agences/olhor

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"Je ne suis pas un nazi", clame Dieudonné

L'humoriste a estimé samedi lors d'une déclaration aux médias dans le théâtre parisien de la Main d'or que cette décision devait mettre fin à "l'affaire Dieudonné", un bras de fer engagé par le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, avec l'appui du chef de l'Etat.

Il cependant précisé que ses avocats continueraient à défendre le spectacle interdit, "Le Mur", et que "les magistrats auront à se prononcer sur le fond".

"Bien évidemment, je ne suis pas un nazi, je ne suis pas un antisémite, et je pense que c'est à la justice de le dire", a-t-il expliqué.