Lors d'une conférence de presse tripartite à Paris, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et l'envoyé spécial de la Ligue arabe et de l'ONU pour la Syrie Lakhdar Brahimi ont plaidé pour la participation de Téhéran à cette conférence Genève-II, à laquelle s'oppose jusqu'à présent les Etats-Unis.
Mais John Kerry a de nouveau évoqué l'éventuelle présence de l'Iran, estimant qu'il était le "bienvenu" et que Téhéran était "invité" s'il acceptait les principes de la transition politique en Syrie définis par une première conférence à Genève le 30 juin 2012.
La Russie pour une participation iranienne
Sergueï Lavrov a lui réaffirmé qu"il "était très clair que l'Iran et l'Arabie saoudite devaient participer à la conférence" prévue d'abord à Montreux le 22 janvier avant de se poursuivre à Genève.
Lakhdar Brahimi, qui a déjà invité l'Arabie saoudite mais n'a pas envoyé d'invitation à l'Iran, a lui aussi insisté sur l'"importance" de ce dernier pays dans la région, répétant son souhait que Téhéran soit présent.
afp/mre