Une bombe de faible puissance a endommagé la façade d'un tribunal du Caire mardi deux heures avant le début d'un référendum constitutionnel, un scrutin s'apparentant à un plébiscite pour le chef de l'armée qui a destitué le président islamiste Mohamed Morsi.
Le général Abdel Fattah al-Sissi, vice-Premier ministre, ministre de la Défense et véritable homme fort du pays le plus peuplé du monde arabe, a en effet déclaré samedi qu'il se présenterait à la présidentielle prévue en 2014 si le "peuple le réclame" et si l'armée soutient sa candidature.
Appel à se rendre aux urnes
Il avait auparavant appelé les Egyptiens à se rendre "massivement" aux urnes et voter "oui" pour la nouvelle Constitution.
Celle-ci a été rédigée par une commission nommée par le gouvernement intérimaire que le général avait mis en place dès le 3 juillet après avoir annoncé la destitution et l'arrestation de Mohamed Morsi, premier président civil et le seul à jamais avoir été élu démocratiquement en Egypte.
afp/rber