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Ouverture à La Haye du procès des assassins présumés de Rafic Hariri

La tombe fleurie du Premier ministre assassiné Rafik Hariri, le 15 janvier 2014. [AP Photo/Hussein Malla]
Ouverture houleuse du procès des meurtriers présumés du Premier ministre libanais Hariri / Le 12h30 / 1 min. / le 16 janvier 2014
Le Tribunal spécial pour le Liban s'est ouvert jeudi pour juger les quatre membres du Hezbollah, toujours en fuite, accusés de l'assassinat de l'ex-Premier ministre libanais Rafic Hariri.

Le procès de quatre membres du Hezbollah toujours en fuite accusés de l'assassinat en 2005 de l'ex-Premier ministre libanais Rafic Hariri s'est ouvert jeudi à La Haye, dans une procédure dont les enjeux sont éclipsés par la guerre en Syrie et les violences qui secouent le pays du cèdre.

L'ancien Premier ministre avait péri le 14 février 2005 quand une camionnette piégée avait explosé sur le front de mer de Beyrouth alors qu'il se rendait à son domicile à bord d'un véhicule blindé.

Présence du fils de Rafic Hariri

Au centre de la salle d'audience, une maquette reproduisait le centre de la capitale libanaise. L'attentat contre Rafic Hariri a tué "des passants innocents, un père, un frère, une fille, des amis, une étudiante", a assuré le procureur Norman Farrell.

Le fils de Rafic Hariri, Saad, était présent à l'audience durant la matinée. Les accusés sont "innocents jusqu'à preuve du contraire et c'est cela que nous voulons: nous cherchons la justice, pas la vengeance", a soutenu celui qui a été lui-même Premier ministre de 2009 à 2011.

afp/lgr/olhor

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Procédure éclipsée par des violence au Liban

Trois personnes ont été tuées et une trentaine blessées jeudi dans l'explosion d'une voiture piégée sur la place centrale de Hermel, un fief du Hezbollah dans l'est du Liban, a indiqué une source médicale.

L'attentat a été revendiqué dans la soirée par un groupe se faisant appeler "le Front al-Nosra au Liban", en référence au Front al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda, qui se bat contre le régime de Bachar al-Assad.

L'attentat de jeudi est le cinquième à frapper un fief du Hezbollah depuis que le mouvement chiite a envoyé des hommes combattre les rebelles syriens aux côtés des troupes du président Bachar al-Assad.