Des dissidents du Parti populaire espagnol fondent un nouveau parti

Une nouvelle formation politique est née jeudi en Espagne, fondée par des dissidents du Parti populaire au pouvoir. Baptisée Vox, elle entend surtout lutter contre la corruption et le chômage.

Des dissidents du Parti populaire (PP), au pouvoir en Espagne, ont fondé jeudi une nouvelle formation politique. Celle-ci entend partir en guerre contre le chômage, la corruption et le séparatisme catalan et basque.

Le nouveau parti s'appelle Vox ("Voix", en latin). Il accuse le président du gouvernement, Mariano Rajoy, de faire preuve de laxisme face aux indépendantistes basques et catalans et de ne pas respecter ses promesses de campagne, notamment dans le domaine fiscal.

Elections législatives en 2015

"Des millions d'Espagnols (...) se sentent abandonnés par le système politique, qui est gangrené par les scandales de corruption et s'est mis au service d'intérêts privés", a déclaré Santiago Abascal, ancien membre du PP et membre du comité exécutif de Vox.

Parmi les membres fondateurs du nouveau parti figure José Antonio Ortega Lara, qui avait été enlevé par les séparatistes basques de l'ETA en 1996 et détenu pendant près d'un an et demi dans une cellule souterraine de 4,5 m2.

Les prochaines élections législatives en Espagne sont prévues en 2015.

agences/olhor

Publié le 16 janvier 2014 à 21:41 Modifié le 16 janvier 2014 à 21:42

Le Parti populaire chute dans les sondages

Le Parti populaire est passé derrière l'opposition socialiste dans les intentions de vote, selon un sondage publié dimanche dernier.

Celui-ci illustre les difficultés croissantes du gouvernement face à l'austérité, aux affaires de corruption et au tollé soulevé par un projet de loi restreignant fortement le droit à l'avortement.

Le PP ne recueille plus que 32% d'intentions de vote contre 33,5% pour les socialistes du PSOE, selon cette enquête Metroscopia pour le quotidien El Pais.