L'opposition syrienne en exil a commencé samedi à Istanbul à débattre de son éventuelle participation, la semaine prochaine, à la conférence de paix de Genève II, pour laquelle le régime de Damas a fait une concession en faisant une offre de cessez-le-feu à Alep.
A quatre jours à peine du rendez-vous fixé par les Etats-Unis et la Russie, la présence mercredi en Suisse de la Coalition de l'opposition, engluée dans ses divisions, restait toujours aussi incertaine.
Rivalité entre Arabie saoudite et Qatar
Le débat sur l'envoi d'une délégation à Montreux (Suisse), où doit se tenir la conférence dite Genève II, divise profondément les membres de l'opposition modérée au président Bachar al-Assad, tiraillée entre les rivalités qui opposent ses deux principaux soutiens financiers, l'Arabie saoudite et le Qatar.
Nombre de ses membres répugnent à l'idée de s'asseoir à la même table que les représentants d'un régime dont ils veulent la chute depuis bientôt trois ans.
afp/jgal