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Le Front islamique syrien refuse de participer à Genève 2

Le Front islamique estime que l'avenir de la Syrie "se joue sur le terrain de l'héroïsme, et sera signé par le sang sur les lignes de front." [Mahmud al-Halabi]
Le Front islamique estime que l'avenir de la Syrie "se joue sur le terrain de l'héroïsme, et sera signé par le sang sur les lignes de front." - [Mahmud al-Halabi]
La puissante alliance de rebelles islamistes syriens a annoncé dimanche qu'elle ne participerait pas à la conférence de paix de Genève 2. Plus tôt dans la journée, la présidence syrienne démentait des propos de Bachar al-Assad.

Le Front islamique, puissante alliance de rebelles islamistes syriens, a annoncé dimanche son refus de participer à la conférence de paix de Genève 2. Cette décision réduit d'avance la portée d'un quelconque compromis qui pourrait émerger de la réunion qui s'ouvre mercredi à Montreux.

L'avenir de la Syrie "se jouera sur le terrain de l'héroïsme, et sera signé par le sang sur les lignes de front, pas lors de conférences creuses à laquelle assisteront des individus qui ne représentent même pas eux-mêmes", a écrit dimanche sur Twitter Abou Omar, un des principaux dirigeants du Front islamique. Ce groupe représente une large part des rebelles engagés sur le terrain.

Démenti de la présidence syrienne

De son côté, la présidence syrienne a nié dimanche des déclarations attribuées au président Bachar al-Assad par l'agence russe Interfax, selon lesquelles il n'aurait aucune intention de quitter le pouvoir.

Dimanche, Interfax avait cité Bachar al-Assad affirmant que "si nous (le régime, ndlr) avions voulu nous rendre, nous l'aurions fait depuis le début", et que "seul le peuple syrien" pouvait décider de "qui doit participer aux élections".

agences/jgal/lgr

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L'EIIL veut la paix avec les rebelles syriens

L'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), lié à Al-Qaïda, a tendu la main aux rebelles syriens, ses anciens alliés, leur demandant dimanche de mettre fin aux affrontements qui opposent désormais leurs combattants sur le terrain en Syrie.

"Un pas courageux et historique"

La Russie a salué dimanche la décision de l'opposition syrienne de participer la semaine prochaine à la conférence de paix de Genève 2.

"C'est un pas courageux et historique dans l'intérêt d'une solution politique négociée à un conflit vieux de trois ans et qui a déjà causé tant de malheur et de destruction", a déclaré pour sa part le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.