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L'Iran a commencé à geler une partie de ses activités nucléaires

Centrale iran [AP Photo/Mehr News Agency, Majid Asgaripour]
Le réacteur de la centrale nucléaire de Bouchehr, dans le sud-ouest de l'Iran - [AP Photo/Mehr News Agency, Majid Asgaripour]
Conformément à l'accord conclu avec les grandes puissances, l'Iran a gelé lundi une partie de ses activités nucléaires, en échange d'une levée partielle des sanctions à son encontre.

L'accord, conclu en novembre 2013 à Genève par l'Iran et les 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne) et qui prévoit la limitation de l'enrichissement de l'uranium par Téhéran à de faibles niveaux, est entré en vigueur lundi.

Les inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA, ONU) ont été déployés sur les sites concernés. "Tout est en ordre, toutes les exigences ont été remplies", a indiqué un diplomate occidental.

En réaction, les Etats membres de l'Union européenne ont décidé la levée d'une partie des sanctions, notamment sur les exportations de pétrole et de métaux précieux.

Ecueils

Le chef de la diplomatie iranienne a dit espérer que le processus donnera "des résultats positifs pour le pays, mais aussi pour la paix et la sécurité dans la région et dans le monde".

Il s'agit d'une première étape vers un compromis à plus long terme. Mais le chemin à parcourir durant les six prochains mois est semé d'écueils, dont des éventuelles sanctions américaines.

Lire aussi L'accord sur le nucléaire iranien sera appliqué le 20 janvier

agences/pym  

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Les exigences

Selon l'accord de Genève, l'Iran s'est engagé:

- à limiter dans les six mois à venir l'enrichissement d'uranium à 5%,
- à transformer son stock d'uranium à 20%,
- à geler à leur niveau actuel ses activités dans les sites de Natanz et Fordo ainsi qu'au réacteur à eau lourde d'Arak,
- à mettre un terme à l'installation de nouvelles centrifugeuses dans ces sites.