Les autorités américaines réfléchissent aux façons d'évacuer leurs ressortissants en cas d'attentat pendant les Jeux olympiques de Sotchi alors que le chef de la guérilla islamiste du Nord-Caucase a appelé ses partisans à recourir à "la force maximale" pour empêcher la tenue de l'événement qui doit s'ouvrir le 7 février.
Le plus important obstacle serait la répugnance de Moscou à laisser des forces étrangères, surtout américaines, opérer sur son territoire. Même s'il s'agit de secourir des Américains, a précisé l'administration américaine.
Positionner un contingent
L'armée et les services de renseignements estiment en outre que la situation géographique de Sotchi, à l'extrémité occidentale du Caucase, n'est guère propice au prépositionnement d'un contingent chargé d'une évacuation.
Toutefois, pour la plupart des experts américains, l'imposant dispositif de sécurité déployé et la situation de Sotchi semblent mettre la ville à l'abri des attentats. Trente sept mille hommes veilleront au bon déroulement des JO.
agences/bri
Attentats de Volgograd revendiqués
Un groupe militant islamiste du Caucase du Nord a publié dimanche une vidéo dans laquelle il revendique les deux attentats qui ont fait 34 morts à Volgograd fin décembre.
Dans la vidéo, qui dure 49 minutes, deux jeunes hommes annoncent notamment qu'"en ce qui concerne les jeux Olympiques, nous avons préparé un cadeau pour toi (Vladimir Poutine ndlr.) et pour les touristes, afin de venger le sang des musulmans répandu dans le monde entier".
Les images seraient le fait du groupe Sharia Jamaat. Nommé aussi Vilayat Daguestan, ce groupe intègre l’auto-proclamé Émirat du Caucase qui cherche à établir un État islamique indépendant.