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Les délégations du régime syrien et de l'opposition sont arrivées à Montreux

Les mesures de sécurité sont draconiennes aux abords du Montreux Palace. [Aline Staub]
Les mesures de sécurité sont draconiennes aux abords du Montreux Palace. - [Aline Staub]
A la veille de l'ouverture de la conférence de paix Genève 2 sur la Syrie, les représentants du président Bachar al-Assad et de l'opposition syrienne sont arrivés mardi soir à Montreux (VD).

A quelques heures de l'ouverture de la conférence de paix sur la Syrie, dite Genève 2, la délégation du régime syrien, conduite par le chef de la diplomatie Walid Mouallem, est arrivée mardi soir à Montreux (VD).

Les négociateurs du président Bachar al-Assad ont atterri à Genève avec beaucoup de retard après des problèmes lors d'une escale à Athènes. La délégation de l'opposition syrienne était arrivée un peu plus tôt sur les bords du Léman.

Une trentaine de délégations

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, qui doit ouvrir la conférence mercredi matin à 09h00 avec le président de la Confédération Didier Burkhalter, a aussi pris ses quartiers à Montreux.

Alors que le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov est lui aussi déjà sur place, son homologue américain John Kerry devait atterrir à Genève en début de soirée. Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius est attendu mercredi matin.

Au total, une trentaine de délégations participeront à la conférence, dont les voisins de la Syrie (Turquie, Irak, Jordanie, Liban), de nombreuses nations arabes et plusieurs pays européens. L'Iran ne participe finalement pas à la conférence.

Lire aussi: Les principaux acteurs de la seconde conférence de paix sur la Syrie

agences/dk

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Objectifs diamétralement opposés

Le régime syrien et l'opposition arrivent avec des objectifs diamétralement opposés à ce rendez-vous diplomatique qui doit trouver une solution politique à ce conflit qui a fait plus de 130'000 morts en près de trois ans.

Les positions des deux camps semblent inconciliables. Bachar al-Assad a en effet exclu de confier la direction d'un futur gouvernement à un opposant et a pronostiqué que sa guerre contre les rebelles prendrait "beaucoup de temps".

L'opposition, de son côté, martèle que son seul but est de se débarrasser du président syrien, accusant le régime de Damas de faire du "terrorisme d'État".