![Le Premier ministre ukrainien Mykola Azarov à Davos. [Denis Balibouse]](https://img.rts.ch/articles/2014/image/viaqf8-26069881.image?w=1280&h=720 "Le Premier ministre ukrainien Mykola Azarov à Davos. [Denis Balibouse]")
Le Premier ministre ukrainien évoque "une vraie lutte pour le pouvoir"
Dans une interview accordée à la RTS à Davos, le Premier ministre ukrainien Mykola Azarov estime que la contestation équivaut à un "coup d'Etat". Il évoque "une vraie lutte pour le pouvoir".
Présent au Forum économique de Davos, le Premier ministre ukrainien a accordé vendredi une interview à la RTS. Mykola Azarov estime que la contestation équivaut à un "coup d'Etat". Il évoque "une vraie lutte pour le pouvoir" et se dit sceptique quant à un éventuel compromis avec l'opposition.
Le Premier ministre ukrainien déplore le climat de violence actuel à Kiev: "Les rues sont pleines de militants et d'extrémistes. Nous sommes prêts à un compromis, mais les conditions actuelles ne le permettent pas. A l'heure actuelle, un compromis reviendrait à une capitulation, et les autorités ukrainiennes n'ont pas à capituler".
oang
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Berne propose l'OSCE comme médiatrice
Didier Burkhalter a proposé vendredi à Davos (GR) au Premier ministre ukrainien Mykola Azarov l'aide de l'OSCE, que la Suisse préside cette année, pour tenter de résoudre la crise dans ce pays.
Le président de la Confédération a également évoqué une série d'activités possibles à moyen ou long terme, comme un soutien à un processus électoral.
Sur les ondes de la RTS vendredi soir, Didier Burkhalter a confirmé que le gouvernement ukrainien entrait en matière sur les propositions de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe.
Manif anti-Ianoukovitch à Davos
Quelque 80 personnes ont manifesté vendredi à Davos (GR) contre le président ukrainien Viktor Ianoukovitch.
La protestation, dont l'objectif consistait à sensibiliser la population et les participants au WEF, s'est déroulée pacifiquement.
Les manifestants ont distribué des tracts dénonçant les événements en cours à Kiev. Le texte mentionnait le slogan "Pas de dictature en Europe centrale".