Les négociateurs du régime syrien et de l'opposition ont discuté samedi de la possible entrée de convois d'aide humanitaire dans la ville de Homs et doivent parler dimanche du problème des prisonniers, a annoncé le médiateur de l'ONU, Lakhdar Brahimi.
Au premier jour de réelles négociations entre les deux camps ennemis, le diplomate onusien a estimé qu'il s'agissait d'un "bon début", tout en reconnaissant: "nous n'avons pas obtenu beaucoup de résultats".
"Dimanche, nous parlerons des prisonniers et des personnes kidnappées et verrons ce qui peut être fait", a encore déclaré Lakhdar Brahimi.
Transition politique dès lundi
Un porte-parole de l'opposition syrienne Louay Safi a affirmé samedi à Genève que l'opposition veut parler dès lundi de la transition politique. Les discussions sur des mesures humanitaires, samedi et dimanche, ne sont que "préparatoires".
Il a affirmé que la question de l'envoi d'un convoi d'aide humanitaire "à des gens affamés à Homs" est "un ballon d'essai" pour "tester les bonnes intentions du régime" de Damas. Dès lundi, il sera question, selon lui, de "la Syrie libre" dans le cadre du communiqué de Genève 1 et de la formation d'un Etat de droit.
agences/lan
Le rôle important des Etats-Unis et de la Russie
Une partie de l'équation tient à la capacité des "parrains" des deux camps, les Etats-Unis pour l'opposition et la Russie pour le président Bachar al-Assad, à peser et à manoeuvrer en coulisses.