L'armée a donné mandat lundi à Abdel Fattah al-Sissi, son chef à peine promu maréchal, pour se présenter à l'élection présidentielle, une annonce sans surprise pour le nouvel homme fort de l'Egypte qui a destitué l'islamiste Mohamed Morsi.
La prochaine étape, attendue dans la journée selon certains médias, est la mise à la retraite ou la démission de l'armée du nouveau maréchal, la Constitution interdisant à un militaire de postuler pour la magistrature suprême.
Première étape
Dimanche, Adly Mansour, nommé président par intérim par Sissi, avait déjà marqué une première étape en annonçant que la présidentielle se tiendrait avant les législatives et ce dans les trois mois à venir. Ce calendrier semble taillé sur mesure pour que le maréchal l'emporte aisément.
Lundi, le président Mansour n'avait plus qu'à promouvoir Sissi maréchal, le plus haut grade de l'armée, un titre présenté par les experts et son entourage comme un hommage appuyé et un "au revoir" de l'armée à son héros.
afp/pym