![Les troupes en Centrafrique, ici françaises et rwandaises, recevront l'aide des européens. [AP Photo/Jerome Delay]](https://img.rts.ch/articles/2014/image/g7p0fg-27869385.image?w=1280&h=720 "Les troupes en Centrafrique, ici françaises et rwandaises, recevront l'aide des européens. [AP Photo/Jerome Delay]")
L'ONU autorise l'aide militaire européenne en Centrafrique
Afin de pacifier la Centrafrique, dévastée depuis plusieurs mois par les violences interreligieuses, le Conseil de sécurité de l'ONU a autorisé la formation d'une force militaire européenne.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a donné mardi mandat à une future force européenne pour aider Africains et Français à rétablir l'ordre en République centrafricaine (RCA). Le Conseil a aussi menacé de sanctions les fauteurs de troubles dans ce pays.
L'ONU considère que plus de 10'000 Casques bleus sont désormais nécessaires pour sécuriser la République centrafricaine, a déclaré l'ambassadeur français aux Nations unies.
Accélérer la transition politique
La résolution adoptée à l'unanimité par les 15 membres du Conseil invite aussi le gouvernement centrafricain à accélérer la transition politique en organisant des élections "dès que possible", de préférence au deuxième semestre 2014.
En mars 2013, la prise du pouvoir par la Séléka, coalition rebelle à dominante musulmane ayant renversé le président François Bozizé, avait plongé la Centrafrique dans un chaos sans précédent, déclenchant des violences interconfessionnelles inédites entre chrétiens et musulmans.
afp/vtom
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Des ex-combattants de la Séléka au Tchad
Environ 200 anciens combattants de l'ex-rébellion centrafricaine Séléka sont arrivés au Tchad par la route, a annoncé mardi le ministre tchadien de la Communication.
"Un tri est en train de se faire et s'il s'avère qu'il y a des mercenaires tchadiens parmi eux, ils seront déférés à la justice et répondront de leurs actes devant la loi", a-t-il assuré.
Selon une autorité locale ayant requis l'anonymat, environ 1700 réfugiés centrafricains ayant fui les violences dans leur pays sont également arrivés avec les ex-Séléka.