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Barack Obama répond aux Américains en direct sur Google+

Barack Obama a répondu à des questions de citoyens américains sélectionnées en amont.
Barack Obama a répondu à des questions de citoyens américains sélectionnées en amont.
Le président américain s'est expliqué vendredi par vidéo-conférence sur sa ligne politique face à des citoyens venus des quatre coins des Etats-Unis.

Barack Obama s’est engagé vendredi dans un "tour des Etats-Unis virtuel" sur le réseau social Google+. Il y a répondu aux questions de citoyens américains sur sa ligne politique pour 2014.

Les questions des internautes ont entre autres porté sur l'immigration, l'"Obamacare" et particulièrement sur la lutte contre les inégalités. Barack Obama a insisté sur sa volonté d'assurer un revenu minimum correct aux employés fédéraux et de pousser Etats et employeurs à faire de même.

Questions triées sur les réseaux sociaux

Google et la Maison Blanche ont appelé à la participation des citoyens au débat par le biais des réseaux sociaux. Ainsi, plus de 250 personnes ont diffusé une courte requête sur Youtube avec le mot-clef #AskObama2014.

Depuis 2012, le président démocrate a tenté plusieurs fois l'expérience du "chat vidéo" pour dialoguer avec les citoyens. C'était toutefois la première fois cette année que Barack Obama répondait à des questions pré-enregistrées et non en direct.

jvia

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Fonction de Google +

Barack Obama a utilisé la fonction Hangouts ("discussions informelles), ou "vidéo-bulles" en français, du réseau social Google +.

Il s’agit d’un système de messagerie instantanée, comparable à Skype, qui permet de discuter en groupe de jusqu’à 10 internautes, par texte ou vidéo-conférence.

Cet outil est prisé des personnalités, notamment du monde politique (Angela Merkel, José Manuel Barroso, plusieurs ministres français), pour engager la discussion avec les citoyens.

Mesures annoncées lors de l'état de l'Union

Barack Obama appelé mardi à augmenter fortement le salaire minimum, bloqué depuis 2009 à 7,25 dollars de l'heure, en dépit de la farouche opposition des républicains au Congrès. Il a annoncé un décret relevant de près 40% le salaire minimum dans les entreprises en contrat avec l'Etat.

Il entend aussi tenir cette année une vieille promesse, celle de la fermeture de la prison de Guantanamo.

Le président démocrate a également prévenu qu'il opposerait son veto à toutes sanctions contre l'Iran qui seraient votées par le Congrès pendant les négociations sur le programme nucléaire de Téhéran.