La 50e Conférence sur la sécurité s'ouvre vendredi à MUnich, en Allemagne. Les menaces que font planer sur la paix mondiale le conflit en Syrie, le nucléaire iranien, l'espionnage de la NSA ou la crise en Ukraine sont au menu des discussions
Une vingtaine de chefs d'Etat ou de gouvernement, une cinquantaine de ministres de la Défense ou des Affaires étrangères, une dizaine de responsables d'organismes internationaux et des officiers de haut rang sont annoncés dans la cité bavaroise jusqu'à dimanche.
Guerre froide
En tête de liste figurent le secrétaire général des Nations unis Ban Ki-moon, le secrétaire d'Etat américain John Kerry et son homologue de la Défense Chuck Hagel, et les ministres russe et iranien des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et Mohammad Javad Zarif.
Pendant des décennies, la Munich Security Conference (MSC), créée en pleine Guerre froide, fut essentiellement un lieu de discussion sur l'OTAN et sur les relations entre l'Europe de l'Ouest et les Etats-Unis.
afp/dk
Nombreuses commémorations
Cette 50e édition de la Conférence sur la sécurité est organisée en une année faste en commémorations: centenaire du début de la Première guerre mondiale, 75e anniversaire du début de la Seconde guerre mondiale, ou encore 25e anniversaire de la chute du mur de Berlin.
Rencontre entre Kerry et l'opposition ukrainienne
John Kerry rencontrera samedi les principaux dirigeants de l'opposition ukrainienne en marge de la conférence, a déclaré jeudi soir un haut responsable américain.
Parmi les personnalités qu'il rencontrera figurent notamment l'ex-champion de boxe Vitali Klitschko, Arseni Iatseniouk, mais aussi la pop star ukrainienne Rouslana, lauréate du concours de l'Eurovision en 2004 et qui a encouragé les manifestants à Kiev en chantant ces dernières semaines.
La situation est toujours tendue à Kiev, où les manifestants pro-européens continuent d'occuper le centre-ville, demandant le départ du président Viktor Ianoukovitch.