L'opposition syrienne parle de quitter Genève si aucun progrès n'est fait
La délégation de l'opposition syrienne a averti qu'elle ne participerait pas à une troisième rencontre si aucun progrès n'était réalisé au cours du deuxième round de négociations qui a débuté lundi.
Les discussions sur l'avenir de la Syrie ont repris mardi matin à Genève. Le médiateur de l'ONU Lakhdar Brahimi a reçu ensemble les représentants du gouvernement de Damas et de l'opposition syrienne au Palais des Nations.
Lakhdar Brahimi avait discuté séparément avec les deux délégations syriennes pour mettre au point le déroulement de ce second round de la conférence Genève 2.
L'application du communiqué de Genève 1 a été acceptée par les deux camps, mais le gouvernement veut obtenir d'abord la fin des violences, alors que l'opposition souhaite mettre en place en priorité un gouvernement de transition.
Pas de plan B
La délégation de l'opposition a annoncé lundi qu'elle ne participerait pas à une troisième rencontre si aucun progrès n'était réalisé.
Dans ce cas, a estimé son porte-parole Louay Safi, "il serait plus honnête de dire que nous avons échoué", tout en reconnaissant que l'unique "plan B" était de continuer la guerre civile qui dure déjà depuis près de trois ans et qui a fait plus 136'000 morts.
ats/jgal
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