Silvio Berlusconi est jugé mardi matin à Naples pour corruption de sénateur. L'ancien chef du gouvernement italien n'assistera pas à son procès.
Le Cavaliere, représenté par ses avocats, est accusé d'avoir "acheté" en 2006 un sénateur de gauche pour qu'il passe dans son camp et facilite la chute du gouvernement de Romano Prodi.
Selon le parquet, Berlusconi aurait offert, par l'intermédiaire d'un de ses bras droits, Valter Lavitola, lui aussi jugé à Naples, trois millions d'euros à Sergio de Gregorio, élu sur une liste du parti "l'Italie des valeurs" de l'ancien juge anticorruption Antonio di Pietro.
Liberté de vote
Pour la défense, les avocats de Berlusconi devraient quant à eux faire valoir que la corruption de sénateur n'existe pas, chaque parlementaire étant en théorie libre de son vote.
Le 27 novembre, le Cavaliere a été déchu de son mandat de sénateur, une première après vingt ans passés au Parlement, à la suite d'une condamnation définitive à un an de prison pour fraude fiscale.
afp/jvia