Après deux jours de dialogue de sourds, les négociations sur le conflit syrien entre opposition et gouvernement étaient mardi dans l'impasse à Genève, un ministre à Damas estimant qu'en l'état elles sont "vouées à l'échec".
Le médiateur de l'ONU Lakhdar Brahimi a admis que ce nouveau cycle de discussions est aussi "laborieux" que le premier qui s'était tenu en janvier, mettant face à face pour la première fois en trois ans de conflit des représentants des belligérants, le régime et une partie de l'opposition.
Dialogue de sourds
"Aujourd'hui a encore été une journée perdue parce que les représentants de la coalition insistent sur le fait qu'il n'y a pas de terrorisme en Syrie et ils ne veulent pas en discuter", a affirmé le vice ministre syrien des Affaires étrangères Faysal Mokdad.
"Clairement il n'y pas eu de progrès aujourd'hui, même sur l'agenda le régime s'est opposé à M. Brahimi, ne lui permettant pas de proposer un agenda acceptable par les deux parties", a estimé le porte-parole de la délégation de l'opposition Louay Safi.
afp/rber