Les discussions menées vendredi par le médiateur de l'ONU Lakhdar Brahimi avec les représentants du gouvernement et de l'opposition se sont achevées sans le moindre progrès. La convocation d'un éventuel troisième round n'est pas encore décidée.
L'opposition a accusé les autorités de Damas de refuser de parler de la transition politique, alors que les représentants du gouvernement insistent sur la lutte contre le terrorisme.
"Malheureusement, les discussions n'ont débouché sur aucun progrès", a affirmé le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Faiçal Mekdad. "A ce jour les négociations sont dans l'impasse", a dit aux journalistes le porte-parole de l'opposition Louai Safi.
L'ONU appelle à des pressions
Le médiateur de l'ONU Lakhdar Brahimi a renoncé à tenir une conférence de presse. Il doit se rendre la semaine prochaine à New York pour se concerter avec le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon sur la suite du processus lancé le 22 janvier à Montreux.
Tant M. Brahimi que l'opposition ont lancé un appel aux Etats concernés, en particulier les Etats-Unis et la Russie, à faire pression sur les belligérants pour mettre fin au conflit.
afp/olhor
Aucun répit sur le terrain
Aucun répit n'a lieu pendant ce temps dans les combats en Syrie. Au moins 32 personnes ont été tuées vendredi dans un attentat à la voiture piégée devant une mosquée d'une localité tenue par les rebelles dans le sud de la Syrie, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), proche de l'opposition.
Dans le même temps à Alep (nord), des rebelles ont fait exploser des mines sous l'hôtel Carlton dans la Vieille ville, faisant au moins cinq morts et 18 blessés parmi les soldats.