Le Liban s'est doté samedi d'un gouvernement de compromis après un blocage de près d'un an entre camps rivaux, exacerbé par le conflit en Syrie voisine qui divise profondément le pays. "C'est un gouvernement rassembleur", a déclaré le nouveau Premier ministre Tammam Salam. Les alliés du Hezbollah héritent des Affaires étrangères.
"Après dix mois d'efforts, de patience (...), un gouvernement préservant l'intérêt national est né", a affirmé Tammam Salam après l'annonce de la liste des 24 ministres. "C'est la meilleure formule pour permettre au Liban de faire face aux défis", a-t-il ajouté.
Deux camps réunis
Le gouvernement, formé dans un contexte de violences intermittentes qui secouent le pays, réunit pour la première fois depuis 3 ans les deux camps rivaux: celui du Hezbollah chiite, qui combat les rebelles de Syrie aux côtés du régime de Bachar al-Assad, et la coalition menée par l'ancien Premier ministre Saad Hariri, qui soutient, elle, l'opposition syrienne.
ats/rber