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Trois anciens nazis présumés ont été arrêtés en Allemagne

Les trois hommes arrêtés en Allemagne sont soupçonnés d'avoir été d'anciens gardes du camp de concentration d'Auschwitz [Michael Dalder]
Les trois hommes arrêtés en Allemagne sont soupçonnés d'avoir été d'anciens gardes du camp de concentration d'Auschwitz - [Michael Dalder]
Les autorités de l'Etat allemand du Bade-Wurtemberg ont annoncé l'arrestation de trois hommes, soupçonnés d'avoir été membres de la SS lors de la Seconde Guerre mondiale.

Trois hommes, soupçonnés d'être d'anciens gardes du camp de concentration d'Auschwitz pendant la Seconde Guerre mondiale, ont été arrêtés en Allemagne, dans l'Etat du Bade-Wurtemberg.

Les domiciles des trois hommes âgés de 88, 92 et 94 ans ont été perquisitionnés, de même que ceux de cinq autres hommes, qui n'ont pas été arrêtés, a-t-on appris jeudi de sources judiciaires.

Les huit hommes "sont soupçonnés d'être impliqués dans la mort de personnes déportées ou détenues dans le camp d'Auschwitz", en Pologne, alors occupée par les troupes hitlériennes, expliquent les autorités allemandes. Ils seraient tous d'anciens membres de la SS, la force armée du Troisième Reich particulièrement chargée de la mise en oeuvre de l'extermination des juifs en Europe.

Seul un des suspects s'est exprimé sur les faits qui lui sont reprochés. Cet homme de 88 ans a reconnu avoir été à Auschwitz mais il a démenti toute participation active aux crimes perpétrés sur place.

afp/mac

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Les chasseurs de nazis satisfaits

Une action saluée dans un communiqué par le Centre Simon Wiesenthal, qui traque les anciens criminels nazis. "Le temps ne diminue en aucune façon la culpabilité des assassins", martèle le chasseur de nazis, Efraim Zuroff.

La justice allemande plus sévère

Dans l'après-guerre, la justice allemande poursuivait et condamnait uniquement les accusés contre lesquels des preuves directes ou des témoignages les impliquant dans les crimes nazis pouvaient être produits.

Mais depuis la condamnation de l'apatride d'origine ukrainienne John Demjanjuk à Munich en mai 2011, les tribunaux allemands ont élargi la qualification de complicité de meurtre à des personnes ayant eu des postes même subalternes et sans implication directe.