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Poursuite des heurts entre manifestants et forces de l'ordre au Venezuela

Les opposants au président vénézuélien dans la rue
Les opposants au président vénézuélien dans la rue / L'actu en vidéo / 49 sec. / le 21 février 2014
Des heurts ont de nouveau opposé les forces de sécurité à des manifestants en divers points du Venezuela, et le président Maduro a envoyé des parachutistes dans la ville de San Cristobal.

Caracas a ordonné jeudi l'envoi d'un bataillon de parachutistes à San Cristobal l'un des centres de la protestation étudiante au Venezuela.

Depuis début février, le pays est le théâtre de manifestations étudiantes appuyées par l'opposition entamées en province sur le thème de l'insécurité et du coût de la vie, qui sont régulièrement suivies d'incidents violents en soirée.

Certains dirigeants radicaux de l'opposition espèrent profiter  de la mobilisation pour faire tomber le président Maduro, élu de justesse en avril, suite au décès de son mentor Hugo Chavez.

Fleurs blanches

Parallèlement, les organisations étudiantes mobilisées ont appelé dans un communiqué "la société civile vénézuélienne à répondre à la violence avec des fleurs blanches".

Nicolas  Maduro, qui qualifie ces événements de tentative de coup d'Etat, a averti qu'il n'hésiterait pas si nécessaire à déclarer l'Etat d'exception dans l'Etat de Tachira dont la capitale San Cristobal, dirigée par l'opposition, a vu naître la contestation, après la tentative de viol d'une étudiante sur le campus universitaire.

afp/pym

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Menace de blocage de CNN

La crise politique a dérivé sur le terrain diplomatique, mettant aux prises Caracas et Washington. Dernier incident en date, le président américain Barack Obama a dénoncé mercredi les "violences inacceptables" au Venezuela, s'attirant de nouvelles accusations d'"ingérence" du gouvernement Maduro .

La menace de bloquer la diffusion de CNN ne devrait pas calmer les relations déjà tendues entre les deux pays. Le président accuse la chaîne d'information américaine de chercher à montrer que le pays se trouve en état de "guerre civile". "Il faut cesser cette propagande de guerre", a-t-il affirmé.