![Pour mener ses réformes, Matteo Renzi va s'appuyer sur son ministre de l'Economie, un technicien de haut vol, Pier Carlo Padoan, ex-chef économiste de l'OCDE. [Andreas Solaro]](https://img.rts.ch/articles/2014/image/981ih7-26065995.image?w=1280&h=720 "Pour mener ses réformes, Matteo Renzi va s'appuyer sur son ministre de l'Economie, un technicien de haut vol, Pier Carlo Padoan, ex-chef économiste de l'OCDE. [Andreas Solaro]")
Le nouveau président du Conseil italien présente ses réformes
Le nouveau président du Conseil italien Matteo Renzi a détaillé lundi devant les sénateurs son ambitieux calendrier de réformes, du système électoral à la justice en passant par la réduction du coût du travail.
Dans un discours devant les sénateurs dont il sollicitait un vote de confiance, le nouveau président du Conseil italien Matteo Renzi a invité lundi son pays à un "changement radical et immédiat".
"Si nous échouons, la faute en reviendra à moi seul", a-t-il affirmé d'emblée. Matteo Renzi a précisé qu'il comptait achever d'ici la fin du mois prochain les débats sur son projet de réforme électorale et institutionnelle, qui prévoit de rationaliser le fonctionnement des gouvernements régionaux et de réduire le rôle du Sénat.
Investir dans l'éducation
Il a en outre annoncé une réforme de la justice d'ici juin, et une hausse des aides publiques aux chômeurs, tout en s'engageant à réduire l'écart entre le salaire brut des employés et la somme nette perçue après prélèvements sociaux et obligatoires.
Il a aussi manifesté son intention de dégager plusieurs milliards d'euros pour l'éducation, et a dit envisager une taxe sur les profits tirés d'investissements financiers pour assumer les coûts d'une future réforme du marché du travail.
agences/ptur
Publié Modifié
Un discours pro-européen
A contre-courant du sentiment anti-européen qui croît dans la péninsule, Matteo Renzi, représentant de "la génération Erasmus", s'est aussi livré à un vibrant plaidoyer pour l'Union européenne, dont l'Italie assurera la présidence tournante semestrielle à compter du 1er juillet.
"La tradition européenne et européiste représente la meilleure partie de l'Italie ainsi que sa certitude d'avoir un avenir", a-t-il affirmé.