Le député français et président de l'UMP Jean-François Copé serait au coeur d'une affaire de surfacturation, révèle jeudi une enquête du magazine Le Point.
"Le double des tarifs habituels"
L'homme politique aurait ainsi favorisé des proches lors de la campagne présidentielle de 2012, en gonflant les prix des prestations d'une agence de communication. La surfacturation s'élève à près de 8 millions d'euros, selon Le Point.
"Selon des documents dont Le Point a eu connaissance, Event & cie, la filiale événementielle de Bygmalion, a profité de la période faste de la présidentielle pour charger la mule sur certaines prestations facturées à l'UMP hors appels d'offres. Lors des meetings, les frais de traiteur, de retransmission vidéo et d'éclairage atteignaient parfois le double des tarifs habituels", raconte le magazine français.
moha
Copé veut saisir la justice
Jean-François Copé réfute les accusations du magazine français et entend porter plainte pour diffamation.
Le président de l'UMP réagissait jeudi au micro de I-télé:
"C'est absolument immonde (...), c'est un coup monté de façon ignoble", a-t-il déclaré.
"C'est extrêmement grave, c'est un tissu de mensonge, tout cela donnera lieu à une réponse devant les tribunaux", a-t-il enfin poursuivi.
"Tout le monde savait", selon un député UMP
@LePoint #UMP Tout le monde savait pour @jf_cope : c'est la raison pour laquelle je n'ai pas participé au #Sarkothon http://t.co/RlYng7dUO0
— Lionel TARDY (@DeputeTardy) 27 Février 2014