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Oscar Pistorius a plaidé "non coupable" à l'ouverture de son procès

Oscar Pistorius arrive au tribunal
Oscar Pistorius arrive au tribunal / L'actu en vidéo / 32 sec. / le 3 mars 2014
L'athlète sud-africain Oscar Pistorius, accusé du meurtre de sa compagne le jour de la Saint-Valentin 2013, a plaidé "non coupable" lundi à l'ouverture de son procès à Pretoria.

Le champion paralympique sud-africain Oscar Pistorius, accusé de l'assassinat de sa petite amie le 14 février 2013, a plaidé "non coupable" à l'ouverture de son procès lundi matin à Pretoria. L'athlète de 27 ans n'a échangé aucun signe avec la famille de Reeva Steenkamp.

Le procureur Gerrie Nel l'a accusé d'avoir "tué intentionnellement" sa compagne Reeva Steenkamp. "Comment plaidez-vous?", lui a demandé la juge. "Non coupable, Madame", a-t-il répondu d'une voix faible. Il a également nié les autres charges retenues contre lui, notamment port et usage d'armes prohibées.

Méprise ou préméditation?

Lors de cette première journée, une voisine a également témoigné avoir entendu des "cris à glacer le sang" d'une femme au moment du drame.

Jusqu'au 20 mars, le tribunal devra chercher les éléments de réponse à une question simple: l'athlète double-amputé a-t-il tué sa compagne de sang froid, ou par méprise comme il le prétend depuis le jour des faits? S'il est reconnu coupable de préméditation, il encourt 25 ans de prison.

afp/asch

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Le téléphone de Pistorius comme clé de l'énigme?

Une équipe d'enquêteurs sud-africains s'est rendue spécialement aux Etats-Unis pour demander l'aide d'Apple et du FBI pour décrypter les informations cachées dans l'iPhone de Pistorius. L'athlète, juste après le meurtre, avait affirmé avoir oublié le mot de passe permettant d'y accéder.

Rien n'a filtré du résultat de ces analyses avant l'ouverture du procès, auquel Pistorius a pu se préparer en homme libre. Ses avocats avaient en effet obtenu sa libération sous caution.

La mère de la victime veut "comprendre la vérité"

La mère de Reeva Steenkamp, qui sera présente lundi au procès, affirme qu'elle veut regarder dans les yeux le meurtrier de sa fille pour comprendre "la vérité sur ce qu'il a fait".

"Quel que soit le verdict, je serai prête à le pardonner. Mais d'abord, je veux le forcer à me regarder, qu'il voie la peine et la douleur qu'il m'a causées. Je crois que j'ai besoin de ça".

"Je sais que beaucoup de gens à ma place voudraient le voir mort ou sévèrement puni. Mais je crois en la foi et en la justice", a conclu June Steenkamp, 67 ans.