Quelque 300 Centrafricaines dont de nombreuses musulmanes, se sont réunies jeudi à Bangui pour réclamer la paix dans leur pays.
"Chrétiens, musulmans, nous sommes tous des créatures de Dieu. Nous, vos mamans (...) nous disons non à la guerre, non à la violence, non à la destruction des vies humaines et aux pillages; non à l'impunité, non à l'insécurité endémique. Nous disons également oui au respect des droits humains, oui à la justice, oui au pardon, oui à l'unité nationale, oui à un retour définitif de la sécurité sur toute l'étendue de notre territoire", ont-elles proclamé en présence d' autorités politiques, diplomatiques et religieuses.
Casques bleus
Cet appel intervient au lendemain de nouveaux incidents meurtiers à Bangui, au cours desquels des soldats tchadiens de la force de l'Union africaine (Misca) ont tué trois personnes.En début de semaine, l'ONU a plaidé pour l'envoi de 12'000 Casques bleus en Centrafrique
afp/pym
Dialogue entre responsables de milices
Le Premier ministre centrafricain de transition André Nzapayéké a réuni des responsables des milices anti-balaka et des ex-Séléka, qui se sont dits prêts à oeuvrer pour la paix en Centrafrique, a annoncé la radio d'Etat jeudi soir.
C'est la première fois que les autorités de transition réunissent autour d'une même table des ex-Séléka, rébellion à dominante musulmane qui avait pris le pouvoir en mars 2013, et des anti-balaka, ces milices d'autodéfense à majorité chrétienne.