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Manifestations dans le monde 3 ans après la catastrophe de Fukushima

Les antinucléaires manifestent pour les 3 ans de Fukushima
Les antinucléaires manifestent pour les 3 ans de Fukushima / L'actu en vidéo / 35 sec. / le 10 mars 2014
A l'approche du 3e anniversaire de la catastrophe de Fukushima, des manifestations se sont déroulées dimanche au Japon ainsi qu'en France et en Allemagne. Une centaine de personnes se sont aussi réunies à Mühleberg (BE).

Plusieurs milliers d'antinucléaires français, allemands et suisses ont manifesté dimanche à l'occasion du 3e anniversaire de la catastrophe de Fukushima. Ils ont réclamé la fermeture de la doyenne des centrales nucléaires françaises à Fessenheim.

En France, les manifestants ont investi en début d'après-midi huit ponts enjambant le Rhin de Strasbourg jusqu'à la frontière suisse en passant par Fessenheim, la centrale située à 35 km de Bâle. A chaque fois, une à plusieurs centaines de personnes se sont groupées. Elles répondaient à l'appel de diverses associations antinucléaires et environnementales.

Aux portes de Bâle

La commémoration s'est arrêtée aux portes de Bâle. Une chaîne humaine s'est déployée sur deux ponts entre Weil am Rhein (D) et Huningue (F). Huit organisations suisses, françaises et allemandes ont chapeauté l'événement.

Fessenheim est la seule des 19 centrales françaises (58 réacteurs au total) dont la fermeture a été annoncée par le président François Hollande, pour fin 2016.

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Une centaine de personnes ont manifesté à vélo à Mühleberg(BE)

A Mühleberg, plus de 130 personnes, dont des familles avec enfants, ont manifesté à vélo dimanche, selon Meret Huwiler de Greenpeace.

Les manifestants ont déployé des banderoles avec "Oui le 18 mai", jour de la votation cantonale sur l'initiative populaire "Mühleberg à l'arrêt".

Manifestation à Tokyo

Des dizaines de milliers de personnes ont participé à une manifestation antinucléaire à Tokyo dimanche. Elles se rassemblaient à l'approche du 3e anniversaire de la catastrophe de Fukushima, le pire sinistre nucléaire depuis celui de Tchernobyl.

Elles ont fustigé l'industrie nucléaire et le Premier ministre Shinzo Abe. Ce dernier plaide depuis son retour au pouvoir il y a un peu plus d'un an pour une relance des centrales du pays, arrêtées par précaution après l'accident de Fukushima.