Dix ans après, l'Espagne a commémoré mardi les attentats à la bombe du 11 mars 2004, qui avaient fait 191 morts à Madrid et dans sa banlieue.
Dans la cathédrale madrilène de la Almudena, un millier de personnes, victimes de la tragédie mais aussi secouristes, pompiers ou policiers, ont assisté mardi matin à une messe d'hommage.
La messe de mardi a eu lieu en présence du roi Juan Carlos, de la reine Sofia et du chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy.
Des fleurs à Atocha
Dès le matin, des bouquets de fleurs ont été accrochés sur les grilles surplombant la voie ferrée à Madrid, tout près de la gare martyre d'Atocha, là où avait explosé l'un des quatre trains.
Les commémorations ont commencé dès lundi à l'opéra de Madrid, où 365 victimes ont été décorées lors d'une cérémonie solennelle.
agences/asch
Le traumatisme reste présent
Il est 7h40, le matin du 11 mars 2004, lorsque dix bombes explosent dans quatre trains bondés rejoignant la gare madrilène d'Atocha, causant le bain de sang le plus meurtrier jamais provoqué par un attentat en Espagne.
Alors que le gouvernement désigne l'ETA, les attentats sont revendiqués le soir même par un groupe de la mouvance Al-Qaïda.
Le lendemain, plus de onze millions de personnes, un Espagnol sur quatre, descendent dans les rues pour manifester contre le terrorisme. Parmi les 1900 blessés dans les attentats, des centaines sont encore traumatisés, dix ans après.