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L'armée ukrainienne n'interviendra pas en Crimée
Le président ukrainien Olexandre Tourtchinov déclare que l'armée n'interviendra pas en Crimée contrôlée par les forces russes afin d'éviter de dégarnir sa frontière à l'est avec la Russie.
L'armée ukrainienne n'interviendra pas pour empêcher le rattachement de la Crimée à la Russie car elle a choisi de protéger sa frontière est, a annoncé le président par intérim Olexandre Tourtchinov.
Les propos du chef de l'Etat ukrainien semblent confirmer que la perte de cette péninsule ukrainienne séparatiste apparaît de plus en plus inéluctable.
D'autant qu'à quatre jours du référendum sur l'adhésion de la Crimée à la Russie organisé dimanche par ses autorités séparatistes, les contacts entre Washington et Moscou semblent dans l'impasse.
"Farce"
Le référendum est une "farce" décidée dans les "bureaux du Kremlin", a estimé le président , avant d'ajouter que les "militaires russes" vont remplir les "procès-verbaux avec de faux chiffres".
Olexandre Tourtchinov doit rester à la tête de l'Etat et des forces armées ukrainiennes jusqu'à l'élection présidentielle prévue le 25 mai prochain.
Lire aussi : Didier Burkhalter juge le référendum en Crimée "illégal"
afp/pym
Publié Modifié
Le "non" au référendum pas vraiment prévu
Les électeurs criméens devront répondre à l'une des deux questions suivantes :"Etes-vous pour la réunification de la Crimée avec la Russie dans le cadre de la Fédération de Russie?" et "Etes-vous favorable au rétablissement de la constitution de 1992 et au statut de la Crimée en tant que partie intégrante de l'Ukraine?"
La référence à la constitution de 1992, qui avait été abolie par l'Ukraine, signifie que la Crimée est considérée comme une entité indépendante, mais avec le droit fortement affirmé de choisir ses relations, y compris avec la Russie.
L'option du statu quo - une région autonome partie intégrante de l'Ukraine - n'est pas prévue.
Barack Obama reçoit le Premier ministre
Le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk sera reçu mercredi à la Maison Blanche par Barack Obama, un signe de soutien aux autorités intérimaires de Kiev.
Les deux hommes "parleront de la façon de trouver une solution pacifique à l'intervention militaire russe en Crimée qui respecterait la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine", selon la Maison Blanche.