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Le copilote serait l'auteur des derniers mots captés à bord du Boeing disparu

Le ministre malaisien des Transports, Hishamuddin Hussin, a fait lundi à Kuala Lumpur un nouveau point sur l'enquête, plus d'une semaine après la disparition de l'avion de Malaysia Airlines. [Azhar Rahim]
Le ministre malaisien des Transports, Hishamuddin Hussin, a fait lundi à Kuala Lumpur un nouveau point sur l'enquête, plus d'une semaine après la disparition de l'avion de Malaysia Airlines. - [Azhar Rahim]
Après un intrigant "Eh bien, bonne nuit" provenant du cockpit de l'avion disparu au large du Vietnam, les enquêteurs concentraient lundi leurs recherches sur les deux pilotes et un ingénieur de vol.

L'enquête autour du vol MH370 disparu il y a plus d'une semaine se resserrait lundi autour des pilotes, la Malaisie ayant confirmé que les derniers mots provenant du cockpit, "Eh bien, bonne nuit", avaient été prononcés après la fermeture délibérée d'un système de communication (ACARS).

Les autorités n'ont pas révélé l'identité de l'auteur de ces mots, mais selon la compagnie Malaysia Airlines, ils auraient été prononcés par le copilote. L'hypothèse est qu'il savait que l'ACARS venait d'être désactivé.

Ingénieur de vol parmi les passagers

La police malaisienne s'intéresse également à la présence d'un ingénieur de vol sur la liste des passagers.

Mohd Khairul, un Malaisien âgé de 29 ans, se présentait sur les réseaux sociaux comme responsable du suivi et du contrôle de différents systèmes embarqués. Il a travaillé en Malaisie pour une compagnie charter de jets privés, Execujet Aviation Group, basée à Zurich, qui n'a pas confirmé qu'il avait été l'un de ses employés.

Lire aussi: Les experts examinent un simulateur de vol trouvé chez le pilote du Boeing

agences/kkub/jvia

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Plusieurs opérations délibérées

Quatorze minutes après la fermeture délibérée du système de communication, c'était au tour du transpondeur (qui transmet les informations sur la position et l'altitude de l'appareil) d'être désactivé. Puis l'avion s'est évanoui des écrans radars civils.

Les données recueillies depuis lors permettent d'affirmer que l'avion a changé de cap à mi-chemin entre la Malaisie et le Vietnam, là encore de manière délibérée, et continué de voler pendant près de sept heures.

Des radars militaires malaisiens avaient détecté un signal cette nuit-là, plus tard identifié comme provenant du vol MH370.