Deux objets peut-être liés au Boeing 777 de la Malaysia Airlines, introuvable depuis plus de douze jours, ont été détectés grâce à des données satellites dans le sud de l'Océan Indien, a annoncé jeudi le Premier ministre australien Tony Abbott.
Ces objets, dont l'un fait 24 mètres, sont "la meilleure piste que nous ayons pour le moment", a estimé un responsable de l'Autorité australienne de sécurité maritime.
Tony Abbott a parlé d'informations "nouvelles et crédibles", mais qui doivent encore être confirmées sur place. La zone où se trouvent les débris est située dans le sud de l'océan Indien, à 2500 km au sud-ouest de Perth (ouest).
Un navire norvégien sur place
Un navire norvégien, le St Petersburg, est arrivé dans la zone pour participer aux recherches. Aucun objet susceptible de provenir du vol MH370 n'a à ce stade été retrouvé, a déclaré un porte-parole de la compagnie.
Navire de transport de véhicules, le St Petersburg a interrompu ses recherches à la tombée de la nuit, soit vers13H00 GMT.
afp/nr/sbad
Une piste jugée "crédible" par la Malaisie
La Malaisie a jugé "crédible" jeudi la piste de possibles débris du Boeing 777 de la Malaysia Airlines détectés par satellite dans le sud de l'océan Indien. "Nous avons maintenant une piste crédible", a déclaré le ministre des Transports Hishammuddin Hussein lors de sa conférence quotidienne à l'aéroport international de Kuala Lumpur.
Des vérifications sont menées dans la zone indiquée cependant que se poursuivront les opérations dans les autres périmètres de recherche définis, a-t-il ajouté.
Un avion disparu depuis le 8 mars
Le vol MH370 assurant la liaison Kuala Lumpur-Pékin avec 239 personnes à bord -- dont deux tiers de Chinois -- s'est volatilisé peu après son décollage le samedi 8 mars à 00H41 (16H41 GMT vendredi).
A partir de données radars, les recherches ont été engagées par 26 pays dans deux couloirs allant du sud de l'océan Indien à l'Asie centrale. Elles mobilisent 18 navires, 29 avions et six hélicoptères.
Le changement de cap de l'avion à l'opposé de son plan de vol et la désactivation apparemment délibérée des systèmes de communication de l'avion ont placé les pilotes au centre de l'enquête.
Les investigations menées jusqu'ici n'ont cependant rien donné de probant.