Cinq personnes sont mortes de fièvre hémorragique suspectée d'avoir été provoquée par le virus Ebola sur six cas suspects détectés dans le nord du Liberia, près de la frontière avec la Guinée d'où la maladie est partie, a annoncé lundi le ministre libérien de la Santé (lire: Une épidémie de fièvre Ebola tue une soixantaine de personnes en Guinée).
"Jusqu'à ce matin (lundi), six cas ont été détectés, dont cinq sont déjà morts: quatre femmes et un enfant de sexe masculin", indique un communiqué du ministre de la Santé, en précisant que le sixième cas a touché une petite fille, actuellement "sous traitement".
afp/moha
Uniquement des mesures préventives
De premières analyses d'échantillons effectuées par l'Institut Pasteur de Lyon, en France, ont montré que ces cas de fièvre dans le sud de la Guinée étaient dus au virus Ebola qui provoque une fièvre hautement contagieuse, des vomissements et des diarrhées qui tuent dans la plupart des cas.
Aucun traitement ne peut guérir cette fièvre et seules des mesures préventives peuvent empêcher sa propagation, ce à quoi s'activent actuellement les autorités guinéennes, la Croix-Rouge locale et les organisations internationales spécialisées, OMS, Unicef et les sections belge et suisse de Médecins sans frontières (MSF).