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Des proches des victimes du MH370 manifestent à Pékin

Avion disparu: les autorités malaisiennes sont fortement décriées
Avion disparu: les autorités malaisiennes sont fortement décriées / 12h45 / 1 min. / le 25 mars 2014
Des incidents ont éclaté mardi devant l'ambassade de Malaisie à Pékin, où quelque 200 Chinois sont venus exprimer leur colère et leur désespoir après l'annonce du crash du Boeing de Malaysia Airlines.

Quelque 200 Chinois manifestaient mardi leur colère et leur désespoir devant l'ambassade de Malaisie à Pékin, au lendemain de l'annonce que le Boeing 777 où se trouvaient leurs proches s'est abîmé dans l'océan Indien.

"Rendez-nous les nôtres!", scandaient les personnes endeuillées, certaines très remontées et d'autres en pleurs. Les manifestants s'étaient dirigés un peu plus tôt vers l'ambassade aux cris de "Le gouvernement malaisien nous a menti".

"Impardonnable culpabilité" de la compagnie

Des incidents ont éclaté devant la chancellerie. Les forces de police ont essuyé de jets de bouteilles. De nombreux manifestants ont été repoussés et une femme a dû être évacuée sur un brancard après avoir perdu connaissance.

Dans un communiqué, les familles des disparus évoquent mardi "l'impardonnable culpabilité" de la compagnie, du gouvernement et des militaires malaisiens. Elles critiquent notamment la gestion erratique des opérations de recherches et s'en prennent aussi à leur attitude à l'égard des proches.

>> Lire aussi : Les recherches du Boeing suspendues pour cause de mauvais temps

ats/afp/ptur

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Les quotidiens de Malaisie teintent leur Une de noir

Les quotidiens malaisiens ont teint leur Une de noir mardi, pour partager le deuil des proches des victimes. "MH370 R.I.P" (Rest in peace, reposez en paix) déclarait à sa Une, sur fond noir, le principal journal anglophone du pays, The Star. Les lettres de cette phrase étaient composées des noms des 239 personnes à bord, dont deux tiers étaient chinoises.

"Bonne nuit, MH370", écrivait pour sa part le New Straits Times, lui aussi à sa Une, sur fond noir, une référence poignante aux derniers mots reçus par les contrôleurs aériens le 8 mars et prononcés par un des deux pilotes ("Eh bien, bonne nuit").

Les journaux en chinois ou en malaisien affichaient eux aussi des Une dominées par le noir. Le Sun, un journal gratuit anglophone largement distribué dans les villes du pays, dont le nom est généralement écrit en rouge vif, a opté lui aussi pour le noir ce mardi.