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Washington serait sur le point de réformer les écoutes de la NSA

Selon le New York Times, le plan prévoit de limiter la durée pendant laquelle les enregistrements peuvent être conservés, et de demander l'aval d'un juge pour les cas spécifiques. [AFP - Jim Watson]
Ecoutes NSA, Barack Obama veut "traiter légalement les inquiétudes" / Audio de l'info / 1 min. / le 26 mars 2014
Des médias américains ont indiqué lundi qu'un plan était à l'étude à Washington pour mettre fin à la collecte systématique des données téléphoniques de citoyens américains.

L'administration du président Barack Obama prépare un plan législatif pour mettre fin à la collecte massive et controversée de données téléphoniques par l'Agence nationale de sécurité (NSA), ont rapporté des médias américains lundi.

Selon ce plan, la "NSA mettrait fin à la collecte systématique de données sur les habitudes téléphoniques des Américains", selon le New York Times qui cite des responsables anonymes de l'administration.

Permission d'un juge requise pour les cas spécifiques

"Les enregistrements resteraient entre les mains des compagnies de téléphonie, à qui on ne demanderait pas de conserver les données plus longtemps que la durée normale. Et la NSA n'aurait accès à des enregistrements spécifiques qu'avec la permission d'un juge utilisant un nouveau type de décision de justice", ajoute le quotidien.

L'administration cherchera à prolonger le programme actuel de surveillance pour 90 jours. Après cela, indique le journal, le programme "subirait d'importants changements".

afp/ptur

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Préserver de fortes capacités de sécurité nationale

Parallèlement à cela, la commission de la Chambre des représentants chargée du renseignement a élaboré un projet de loi bipartite qui mettrait fin à la collecte massive de données téléphoniques des Américains mais préserverait la capacité du gouvernement d'obtenir des informations sur les espions et terroristes, a pour sa part signalé le Washington Post.

"Nous croyons que cela peut être une solution pour ceux d'entre nous qui veulent préserver d'importantes capacités de sécurité nationale, tout en tenant compte des préoccupations légitimes des nombreuses personnes qui s'inquiètent du potentiel d'abus de la collecte massive des données téléphoniques", a indiqué le législateur Mike Rogers, qui défend les attributions de la NSA.