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Des tractations ardues en France en vue du second tour des municipales

France municipales [AP Photo/Remy de la Mauviniere]
Affiches électorales dans une rue parisienne. - [AP Photo/Remy de la Mauviniere]
Des alliances stratégiques entre partis en vue du second tour des municipales françaises se sont concrétisées jusqu'à 18h mardi dans l'Hexagone. Les tractations ont été douloureuses dans de nombreuses villes.

De Paris à Marseille, les candidats aux élections municipales ont tenté mardi, avec plus ou moins de succès, de se mettre en ordre de bataille en vue du second tour où la gauche espère se reprendre, la droite garder le cap et le FN confirmer sa percée (lire: Poussée du FN aux municipales françaises, gifle pour la gauche).

Les tractations se sont poursuivies jusqu'à 18h, la limite pour déposer les listes. Elles n'ont pas été sans heurts, en témoigne le retrait de l'investiture aux candidats PS à Béziers ou Tarascon, où le FN peut gagner, ou à Grenoble, où Europe Ecologie-Les Verts est arrivé en tête au premier tour.

Alliances "classiques" à Paris

A Paris, l'extrême droite étant hors jeu, les alliances ont été plus classiques. La gauche s'y est retrouvée avec l'accord entre la socialiste Anne Hidalgo (34,40% au premier tour) et EELV (8,66%).

La candidate UMP Nathalie Kosciusko-Morizet (35,64%) a obtenu elle le ralliement de Dominique Tiberi, dissident dans le Ve arrondissement et fils de l'ancien maire Jean Tiberi, avec lequel elle avait dit vouloir rompre.

Climat tendu à Marseille

A Marseille le socialiste Patrick Mennucci (20,77%), loin derrière le maire UMP Jean-Claude Gaudin (37,64%) et devancé par le FN David Ravier (23,16%), aura le renfort du Front de Gauche (7,1%) mais pas de Pape Diouf (6,4%), dans un climat qui s'est tendu.

Le PS lui a refusé de retirer son candidat arrivé troisième dans le septième secteur.

reuters/moha

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