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Barack Obama appelle l'UE à briser sa dépendance envers la Russie

Discours de Barack Obama au sommet UE-USA
Discours de Barack Obama au sommet UE-USA / L'actu en vidéo / 39 sec. / le 26 mars 2014
Le président américain Barack Obama a recommandé mercredi aux Européens d'accélérer la diversification de leurs sources d'approvisionnement afin de réduire leur dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie.

"Plusieurs pays européens sont plus dépendants que d'autres de l'énergie achetée en Russie", ce qui pose problème au moment d'adopter des sanctions dans le cadre de la crise actuelle à Moscou, a souligné le président américain Barack Obama au cours de la conférence de presse organisée au terme d'un sommet UE/Etats-Unis à Bruxelles.

"Cette situation montre la nécessité pour l'Europe de chercher comment elle peut diversifier encore plus ses sources d'énergie", a-t-il insisté.

Plus de 130 milliards de mètre cubes de gaz russe

L'Union européenne a acheté 133 milliards de mètres cubes de gaz à la Russie en 2013, soit un quart de sa consommation, selon les données publiées par la société russe Gazprom.

La majeure partie de ces achats (85 milliards de mètres cubes) arrive via l'Ukraine.

Les Européens achètent également du pétrole à la Russie. Ils ont annoncé lors de leur dernier sommet leur volonté de réduire leur forte dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie.

La poignée de mains avant le sommet:

Poignée de mains avant le sommet UE-USA
Poignée de mains avant le sommet UE-USA / L'actu en vidéo / 28 sec. / le 26 mars 2014

agences/moha

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UE et USA versus Russie

Barack Obama a déclaré à l'issue du sommet que le monde était "plus sûr et plus juste quand l'Europe et les Etats-Unis sont solidaires".

"Les Etats-Unis et l'Europe sont unis" dans la crise ukrainienne et "la Russie est seule", a ajouté le président américain.

Moscou "a fait un mauvais calcul" en pensant enfoncer "un coin" entre les Etats-Unis et l'Union européenne, a précisé Obama après une rencontre avec les présidents du Conseil européen, Herman Van Rompuy, et de la Commission, José Manuel Barroso.