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L'ex-boxeur Vitali Klitschko renonce à la présidentielle en Ukraine

Vitali Klitschko et Petro Porochenko.
Vitali Klitschko (à gauche), ici avec Petro Porochenko, est l'un des trois leaders du mouvements de contestation pro-européen qui a conduit à la destitution de Viktor Ianoukovitch.
L'ex-boxeur Vitali Klitschko, l'un des chefs de file du mouvement pro-européen en Ukraine, a renoncé samedi à la présidentielle du 25 mai et apporté son soutien à Petro Porochenko.

"Les forces démocratiques doivent présenter un candidat unique. Cela doit être un candidat qui dispose du soutien le plus large", a déclaré samedi l'ex-champion de boxe Vitali Klitschko lors du Congrès de son parti à Kiev, organisé à la veille de la date limite pour le dépôt des candidatures.

 "Je propose de soutenir Petro Porochenko en tant que candidat unique des forces démocratiques à l'élection présidentielle", a-t-il ajouté.

A la place, M. Klitschko a décidé de se présenter à l'élection du maire de Kiev, prévue le même jour que la présidentielle.

Pas favori des sondages

Le boxeur de 42 ans, l'un des trois leaders du mouvements de contestation pro-européen qui a conduit à la destitution de Viktor Ianoukovitch, avait indiqué vouloir se présenter à l'élection présidentielle, mais il était devancé dans les sondages par Porochenko, homme d'affaires qui apparaît comme une personnalité de compromis.

Ce dernier a en effet été ministre des Affaires étrangères entre 2009 et 2010 puis ministre de l'Economie de mars à novembre 2012.

afp/dk/olhor

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Rencontre entre Kerry et Lavrov dimanche

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry rencontrera le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dimanche à Paris pour des discussions sur la crise ukrainienne, a annoncé samedi à Shannon, en Irlande, le département d'Etat.

La Russie et les Occidentaux jouent l'apaisement

Les points de vue de la Russie et des Occidentaux sur la crise ukrainienne se rapprochent, ouvrant la voie à une possible "initiative commune", a affirmé samedi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Ils n'auraient toutefois pas un "plan unique" qui serait basé sur la proposition américaine.

"Nous n'avons aucune intention ni intérêt à traverser la frontière de l'Ukraine", a ajouté Sergueï Lavrov, alors que Kiev craint une intervention dans l'Est russophone du pays.

Le chef de la diplomatie russe a par ailleurs suggéré une "fédéralisation" de l'ex-république soviétique. Cette déclaration apaisante intervient après des semaines d'escalade suivant le rattachement de la Crimée à la Russie.

La Russie et les Etats-Unis négocient en vue d'une résolution de la crise ukrainienne mais n'ont pas