La Russie retire progressivement ses troupes de la frontière ukrainienne. Ces manoeuvres suscitent des espoirs de détente, malgré l'échec des pourparlers la veille entre Moscou et Washington. (Lire: Pas d'accord entre Moscou et Washington sur l'Ukraine)
Vladimir Poutine a informé la chancelière allemande Angela Merkel de ce retrait partiel, a indiqué Berlin.
"Etape bienvenue" pour les Etats-Unis
"Si ces informations (...) s'avèrent justes, cela constituerait une première étape bienvenue", a déclaré le département d'Etat américain.
Selon les Etats-Unis, entre 40'000 à 50'000 soldats russes sont actuellement déployés à la frontière.
La présence de ces soldats faisait craindre à Kiev une invasion de sa partie orientale, en grande partie russophone. A Kiev, le président par intérim Olexandre Tourtchinov a cependant assuré que le pays restait sur le pied de guerre.
ats/gchi
Poutine pour une réforme en Ukraine
Dans un entretien téléphonique lundi avec la chancelière allemande Angela Merkel, Vladimir Poutine "a souligné la nécessité d'une réforme constitutionnelle qui garantisse les intérêts légitimes des habitants de toutes les régions d'Ukraine", selon un communiqué du Kremlin.
Concernant la Transdniestrie, Vladimir Poutine a souligné la nécessité de mesures permettant "de lever le blocus de fait de cette région", et la recherche d'une solution "juste" au problème de cette région séparatiste russophone de Moldavie.
Medvedev en Crimée
La péninsule de la mer Noire, passée en moins de trois semaines du statut de république autonome ukrainienne à celui de sujet de la Fédération de Russie, a reçu la visite du Premier ministre russe Dmitri Medvedev.
Premier dirigeant de haut rang à se rendre dans ce territoire depuis son rattachement, il a dirigé une réunion consacrée au "développement socio-économique de la Crimée et de la ville de Sébastopol", avec les autorités locales.
Après son rattachement à la Russie, "pas un seul des ses habitants ne doit perdre quoi que ce soit, chacun doit y gagner", a-t-il déclaré.