Le populaire Manuel Valls est le nouveau chef du gouvernement français. Défini comme un "socialiste de droite", le politicien s'est parfois illustré à travers son franc-parler, quitte à déstabiliser ses pairs, à droite comme à gauche.
"Nous ne sommes pas là pour accueillir les Roms"
Sur BFM TV en septembre 2013, Manuel Valls, alors ministre de l'Intérieur, réitère des propos polémiques sur les Roms en affirmant qu'il est nécessaire de "démanteler tous les campements" en France et que "les Roms ont vocation à repartir en Bulgarie ou en Roumanie".
Sous le feu des critiques, le ministre de l'Intérieur n'entend pourtant pas se rétracter et assume pleinement ses propos.
"L'énergie nucléaire est incontestablement une filière d'avenir"
En soutien au ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg en août 2012 qui affirmait que l'énergie nucléaire était "une filière d'avenir", Manuel Valls exprime le même avis sur cette question controversée.
Cette déclaration est rapidement considérée comme une provocation, notamment de la part des écologistes du gouvernement Hollande et particulièrement par sa collègue et ministre du Logement Cécile Duflot.
"Je serai toujours favorable à l'interdiction du cannabis"
Face au journaliste Jean-Jacques Bourdin sur la chaîne BFM TV en janvier dernier, le nouveau Premier ministre affirme que la consommation de cannabis est dangereuse et qu'il sera toujours en faveur de son interdiction en France. Et d'ajouter qu'il lui était "peut-être arrivé d'en fumer une fois", une phrase qui n'est pas non plus passée inaperçue.
"Je suis pour une exécution ferme des peines de prison, même les plus courtes"
Avec cette déclaration, Manuel Valls signifie son désaccord avec la ministre de la Justice Christiane Taubira sur la réforme pénale du gouvernement. Alors que sa collègue vise à éviter l'incarcération systématique, Manuel Valls exige notamment davantage de fermeté envers les récidivistes.
>>Le débat est lancé sur RTS La Première:
"Tu me mets quelques Blancs, quelques White, quelques Blancos"
En juin 2009, Manuel Valls, alors maire d'Evry, est surpris à se plaindre du nombre excessif du nombre d'étrangers dans sa ville. Et de souligner: "Belle image de la ville d'Evry". Interrogé sur France 2, l'homme politique assume ses propos en ajoutant qu'il souhaite "lutter contre le ghetto".
Par Mélanie Ohayon