![Aquilino Morelle était considéré comme un conseiller très proche du président Hollande. [FRED DUFOUR]](https://img.rts.ch/articles/2014/image/eib8b7-27856653.image?w=1280&h=720 "Aquilino Morelle était considéré comme un conseiller très proche du président Hollande. [FRED DUFOUR]")
Un conseiller de François Hollande accusé de conflit d'intérêts démissionne
Accusé notamment de conflit d'intérêts, Aquilino Morelle, proche conseiller politique du président français François Hollande, a annoncé sa démission vendredi.
Aquilino Morelle, un proche conseiller politique du président François Hollande, a annoncé vendredi sa démission. Cette décision survient après des accusations de conflit d'intérêts et de train de vie somptuaire portées jeudi par le site d'information Mediapart.
Selon Mediapart, Aquilino Morelle a touché en 2007 12'500 euros (15'245 francs suisses) pour une activité de conseil auprès d'un laboratoire danois, Lundbeck, alors qu'il travaillait pour l'Inspection générale des Affaires sociales (Igas), un organisme interministériel chargé notamment de contrôler l'industrie pharmaceutique.
L'Igas nie avoir autorisé Morelle
Vendredi, l'Igas a assuré ne pas avoir délivré d'autorisation à Aquilino Morelle dans ce sens.
Le site Mediapart a aussi évoqué le train de vie du conseiller politique de François Hollande, comme ses "30 paires de souliers de luxe faites sur-mesure" qu'il fait cirer tous les deux mois dans les locaux du palais présidentiel, ou les deux chauffeurs mis à sa disposition et à celle de ses proches.
ats/gchi
Publié Modifié
A.Morelle n'a commis "aucune faute"
Vendredi, l'ex-conseiller, qui était également chef du pôle communication de l'Elysée a affirmé dans un communiqué avoir pris sa décision "pour ne pas gêner l'action du président de la République, du gouvernement et de la majorité".
Souhaitant redire qu'il n'a commis "aucune faute", il a jouté qu'il n'avait "jamais été en situation de conflit d'intérêts".
Aquilino Morelle veut toutefois "mettre fin à (ses) fonctions" à l'Elysée pour "être entièrement libre de répondre (aux) attaques".