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L'Australie reste déterminée à lever le mystère sur la disparition du Boeing

Les recherches du Boeing de la Malaysia Airlines MH370 se poursuivent dans l'océan Indien [EPA/ABIS CHRIS BEERENS/AUSTRALIAN DEFENSE DEPARTMENT]
L'Australie mène les opérations dans l'océan Indien. - [EPA/ABIS CHRIS BEERENS/AUSTRALIAN DEFENSE DEPARTMENT]
Alors que les coûts des recherches du Boeing de la Malaysia Airlines atteignent une centaine de millions de dollars, l'Australie assure que cela ne constitue pas un obstacle à la poursuite des opérations.

Les recherches par avions, bateaux et robot sous-marin n'ont toujours pas permis de retrouver l'épave du Boeing 777 de Malaysia Airlines, disparu le 8 mars dans l'océan Indien. Mais l'Australie assure que les coûts ne feront pas obstacle à la poursuite des opérations.

"L'Australie ne se reposera pas tant que nous n'avons pas fait tout ce qui est humainement possible de faire pour résoudre ce mystère", a déclaré mercredi le ministre australien de la Défense, David Johnston.

Aucune trace des objets détectés par satellite

Aucun débris n'a été récupéré par les bateaux qui patrouillent dans l'océan depuis plusieurs semaines, ni aperçu par les avions. Des images satellitaires avaient pourtant détecté des centaines d'objets flottants.

Les experts estiment à une centaine de millions de dollars le coût des opérations entreprises depuis le 8 mars, des recherches qui devraient être les plus onéreuses de l'histoire de l'aviation (lire: Les recherches du Boeing 777 devraient être les plus chères de l'histoire).

afp/moha

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Bref rappel des faits

Le Boeing de la Malaysia Airlines a disparu subitement des écrans radars alors qu'il effectuait la liaison Kuala-Lumpur/Pékin. Il transportait 239 personnes, dont deux-tiers de passagers chinois.

Après avoir changé radicalement de cap pour une raison inconnue une heure après le décollage, l'avion se serait abîmé dans le sud de l'océan Indien, à quelque 2000 au nord-ouest de Perth en Australie, selon des données satellitaires.

Depuis dix jours, un robot sous-marin équipé d'un sonar, balaie une surface de 400 km carrés délimitée à l'aide de signaux captés par les bateaux de recherche et compatibles avec des signaux émis par les batteries de boites noires.