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Les policiers ukrainiens de Lougansk laissent leur QG aux pro-Russes

Des hommes armés pro-russes assiègent l'hôtel de police de Lougansk, mardi 29 avril 2014 en fin d'après-midi. [EPA/ZURAB KURTSIKIDZE]
Des hommes armés pro-russes assiègent l'hôtel de police de Lougansk, mardi 29 avril 2014 en fin d'après-midi. - [EPA/ZURAB KURTSIKIDZE]
Les policiers ukrainiens assiégés depuis la fin de l'après-midi dans l'hôtel de police de Lougansk ont abandonné dans la soirée leur QG et leurs armes aux manifestants pro-russes.

Assiégés, les policiers de Lougansk dans l'est de l'Ukraine ont évacué l'hôtel de police de la ville. A 22h40 locales (21h40 en Suisse), ils sont passés en file indienne entre deux rangées de civils et d'hommes armés, certains en treillis et d'autres non, puis sont montés dans un bus qui était venu les chercher.

"Rentrez à la maison !" leur criait la foule. Un premier bus a emporté une trentaine de jeunes policiers visiblement effrayés, un autre attendait d'emporter les autres.

Armes

Le sort réservé à l'armurerie a donné lieu à plusieurs heures de tractations. Vers 21h00, un des responsables des insurgés pro-russes a dit à la foule, dans un mégaphone: "Les armes vont passer sous le contrôle de la police du peuple de Lougansk".

Le siège a commencé  après que les manifestants ont pris sans coup férir, dans l'après-midi, le contrôle de l'administration régionale, puis du bureau du parquet de la région de Lougansk et des locaux de la télévision régionale.

afp/pym 

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"Issue positive" en vue pour observateurs de l'OSCE retenus à Slaviansk

A Slaviansk, le leader séparatiste a fait état mardi de "progrès significatifs" dans les négociations pour la libération des observateurs de l'OSCE, retenus depuis vendredi.

"Une issue positive" est en vue "dans les plus brefs délais", a déclaré Viatcheslav Ponomarev, maire autoproclamé de Slaviansk au cours d'une conférence de presse. Il avait auparavant déclaré que les militaires étaient des "prisonniers de guerre".

En fin de soirée, le président russe Vladimir Poutine a fait savoir qu'il espérait la libération des observateurs de l'OSCE.