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La Première ministre thaïlandaise nie tout abus de pouvoir

Yingluck Shinawatra à son arrivée à la Cour Constitutionnelle à Bangkok, mardi 6 mai 2014. [EPA/NARONG]
Yingluck Shinawatra à son arrivée à la Cour Constitutionnelle à Bangkok, mardi 6 mai 2014. - [EPA/NARONG]
Yingluck Shinawatra, Première ministre thaïlandaise, a clamé son innocence mardi devant la Cour Constitutionnelle, qui l'accuse d'abus de pouvoir dans une procédure pouvant mener à sa destitution.

Confrontée depuis des mois à un mouvement demandant sa tête, la Première ministre thaïlandaise Yingluck Shinawatra a clamé son innocence mardi devant la Cour Constitutionnelle.

"Je nie les accusations. Je n'ai violé aucune loi", a déclaré Yingluck, accusée de s'être débarrassée d'un haut fonctionnaire de manière inappropriée au bénéfice de son parti.

Décision mercredi

L'affaire concerne Thawil Pliensri, transféré de son poste de patron du Conseil de sécurité nationale après l'arrivée au pouvoir de Yingluck en 2011 et qui a réintégré depuis ses fonctions sur ordre du tribunal administratif.

Se basant sur cette décision, un groupe de sénateurs, assurant que le transfert initial avait été fait au bénéfice du parti Puea Thai au pouvoir, a déposé un recours devant la Cour constitutionnelle. Laquelle rendra sa décision concernant la destitution de Yingluck mercredi.

agences/pym

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Crise politique

La Thaïlande est secouée depuis six mois par une crise politique marquée par des manifestations qui ont rassemblé des dizaines voire des centaines de milliers de personnes.

Les législatives de février ont été perturbées par ces protestataires qui veulent remplacer le gouvernement par un "conseil du peuple" non élu.

Le gouvernement, fragilisé, ne peut lui-même qu'expédier les affaires courantes depuis la dissolution du Parlement en décembre.

Autre procédure contre Yingluck

Yingluck est également accusée par la commission anti-corruption de négligence dans le cadre d'un programme controversé d'aide aux riziculteurs.

Aucune date n'a été annoncée pour les décisions, mais les partisans des deux camps, pariant sur des annonces dans les dix prochains jours, ont programmé de nouvelles manifestations pour cette occasion.

"Si la Cour condamne la Première ministre et tout son gouvernement, il y aura des troubles", a mis en garde mardi le chef du Puea Thai, Jarupong Ruangsuwan.