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Premier décès dû au virus de la grippe aviaire de type H5N6 en Chine

Un fermier nourrissant ses poulets dans la province de Anhui au centre de la Chine. [AP Photo]
Un fermier nourrissant ses poulets dans la province de Anhui au centre de la Chine. - [AP Photo]
Un nouveau type de grippe aviaire a tué un Chinois de 49 ans, ont annoncé mercredi les autorités chinoises. Le risque de transmission est faible cependant, estiment les experts.

Un Chinois de 49 ans est décédé d'une grippe aviaire de type H5N6, ont affirmé mercredi médias, officiels et experts. Ce décès pourrait être le premier dans le monde provoqué par ce nouveau sous-type de virus grippal.

Des analyses ont montré que l'homme, originaire de Nanchong, dans la province du Sichuan (sud-ouest), avait contracté le virus, ont dit les autorités médicales locales.

Un cas isolé?

Le patient avait été exposé à des carcasses de volailles. Dans un premier temps, les médecins avaient diagnostiqué une pneumonie. Selon les autorités, aucune personne en contact avec lui n'a montré de symptômes de la maladie. Cette infection serait a priori un cas isolé et le risque de transmission est faible.

"A notre connaissance, il s'agit du premier cas d'humain atteint par le virus H5N6", a indiqué sur son site internet ProMED-mail, système de recensement mis en place par la Société internationale des maladies infectieuses, dont le siège est aux Etats-Unis.

ats/sbad

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Le type H7N9 très virulent

La Chine est fortement touchée par la grippe aviaire de type H7N9 avec 250 cas d'infection et 96 décès sur les trois premiers mois de l'année, selon les autorités sanitaires chinoises.

Le H7N9 - qui s'y est répandu à partir du début 2013 et a connu une forte résurgence durant l'hiver - avait infecté l'an dernier en Chine quelque 140 personnes, faisant au moins 46 tués selon des bilans officiels.

Les scientifiques redoutent qu'une mutation d'une des souches virales de la grippe aviaire favorise des contaminations d'homme à homme et provoque une pandémie. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), aucune transmission de ce type n'a été prouvée jusqu'à présent.