Les forces militaires russes ont procédé jeudi au tir d'un missile balistique intercontinental de type Topol depuis la base de Plesetsk (nord de la Russie), ainsi que de "plusieurs" autres missiles, selon les agences russes.
Les manoeuvres étaient supervisées depuis Moscou par Vladimir Poutine et par les présidents de quatre pays d'ex-URSS: le Bélarus, l'Arménie, le Tadjikistan et le Kirghizistan.
Prévus depuis novembre
"Notre armée est un garant fiable de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de notre pays. Elle joue un rôle essentiel dans la mise en oeuvre de la sécurité mondiale et régionale", a expliqué le président russe Vladimir Poutine à ses alliés.
Vladimir Poutine a indiqué à la télévision russe que les exercices étaient prévus depuis novembre et qu'ils n'étaient pas liés aux événements en Ukraine.
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afp/bri
"Etat d'alerte constante"
Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a averti jeudi que les capacités nucléaires de la Russie sur terre, mer et air étaient en état d'"alerte constante".
Les exercices dans le détail
Les forces militaires russes ont procédé au tir d'un missile balistique intercontinental de type Topol depuis la base de Plesetsk (nord de la Russie), selon les agences russes.
Ils ont aussi tiré "plusieurs" autres missiles de plus courte portée depuis des sous-marins de la flotte du Nord et de la flotte du Pacifique, toujours selon les agences.
Les exercices comprenaient encore le tir de missiles air-sol depuis des bombardiers stratégiques Tupolev Tu-95.
L'entrée dans la Manche de la flotte du Nord faisait aussi partie de l'opération.
Pas de rencontre Obama-Poutine en Normandie
Une rencontre entre le président Obama et le président Poutine n'est pas prévue", a précisé la porte-parole du Conseil de sécurité nationale, Caitlin Hayden, après que la venue de Vladimir Poutine en Normandie eut été confirmée.
"Nous savons que la France a invité tous les pays qui ont pris part au conflit" pour le 70ème anniversaire du Débarquement du 6 juin 1944, a remarqué Mme Hayden, "et nous ne nous attendions pas à ce que la France retire son invitation à la Russie pour cet événement historique", a-t-elle assuré
Si elle a écarté l'idée d'un tête-à-tête entre les deux présidents à l'heure actuelle, Caitlin Hayden n'a toutefois pas exclu que les deux dirigeants se croisent."Ils se trouveront aux mêmes événements, dont je ne peux pas dire qu'ils ne parleront pas en marge", a-t-elle souligné.